42 collégiens de 5^ème générale et d'enseignement adapté ont imaginé trois rézouderies autour de 3 sujets majeurs :
la pauvreté, le harcèlement et le réchauffement climatique.

Après des discussions et la réalisation des premiers croquis, de leurs dessins individuels, l'essentiel a été extrait, précisé, complété, mixé pour porter un message collectif clair et impactant à la fois décalé, tantôt grave ou joyeux afin de nous alerter.

Pour ces 3 rézouderies, les clowns sont devenus nos héros, nos sauveurs, usant de magie, de science ou de bon sens ! Et nous ne manquons pas de références car de grands noms de clowns sont présents dans nos fresques, acteurs du changement !

Ces temps de rézouderies collectives furent aussi ceux de la découverte de la peinture sur toile, de l'usage du pinceau, de la trace, du faire avec ses mains, son cœur, ses sens et ensemble.

Atelier accompagné par la plasticienne Dominique Drujon

La communication clownesque vue par l'école maternelle Pierre de Coubertin de Niort.
Les enfants se sont questionnés sur la manière qu'ont les clowns de communiquer entre eux - sachant qu'ils ne parlent pas tous la même langue puisqu'ils viennent du monde entier !

Y a t' il un autre langage que celui des mots ou de la parole ? Les enfants pensent que le langage des clowns est signifié par leur comportement ? Il s'inscrit dans leur corps. La partie la plus significative d'après les enfants est leur visage avec leur mimique. Les enfants pensent qu'ils se servent de leur visage pour faire passer entre autre des émotions. Quelles émotions peuvent ils bien ressentir ? Est ce qu'ils peuvent éprouver plusieurs émotions simultanément et le faire paraître ?

Voici tous les questionnements des enfants sur les clowns mais aussi sur eux-mêmes sur ce qu'ils ressentent.Voici donc avec ces quatre panneaux la rézouderie à tout ce questionnement.

Les enfants ont d'abord dessiné des clowns d'imagination puis des têtes de clowns sans oublier aucune partie du visage.
Ils ont mimé des émotions et les ont dessinées.

Sur chaque morceau de la fresque, ils ont peint des formes géométriques. Ils ont ensuite peint des têtes de clowns avec des couleurs qui correspondent aux émotions décrites ; ils ont rajouté quelques décors graphiques et écrit un texte réparti sur les quatre panneaux.

Et comme ils sont taquins avec vous, ils ont écrit des émotions sous les représentations qui ne correspondent pas toujours à l'émotion décrite en image.

Accompagnement par la plasticienne CO

Les enfants de maternelle et primaire mélangent les couleurs pour fabriquer des remèdes pour guérir tous les bobos.

Tandis que des châteaux forts, des chevaliers et des indiens s'unissent pour protéger le monde, on peut observer sur la même toile des Lâchers de cerfs volants au milieu des jardins et des maisons colorées pour faire sourire les enfants ainsi que des machines futuristes incroyables « à tout rézouder".

Accompagnement par la plasticienne Mina Lagarde

27 enfants de l'école maternelle Jules Ferry de Niort, sans oublier les institutrices et les parents ont commencé par rêver avec la marionnette "Chababa" qui grâce à l'aide de la nature, a pu retrouver ses couleurs, sa joie et ses rêves.

Et puis il y a eu la relaxation pour arriver à voir avec ses yeux imaginaires, des cercles de paroles où chacun a pu dire ce qui était important, des dessins, des chansons.

Il y a eu de la couleur sur les pieds, sur les mains pour dire « Nous sommes là » ! pour appeler le rêve ! Pour rencontrer cet ami, cet arbre qui sait accueillir et transformer les rêves en réalité !

Les enfants ont collé, dessiné aux pastels gras, peint avec de la gouache et ça a pris forme.

Tout le monde s'est investi.
Ce fut vivant, un rêve !

Le jour du vernissage, les parents sont entrés dans l'école, les enfants ont fait la visite et conté l'histoire de Chabada, les maitresses ont préparé à boire et à manger, Léa a fait un diaporama, Chabada a accompagné Marilys.

Accompagnement par la plasticienne Marilys Saran

Les enfants âgés de 2 à 4 ans ont été invités à s’interroger sur leurs petits bobos du quotidien et les solutions pour les soulager tout en laissant place à leur imaginaire et expression plastique.

Ils ont peint sur la fresque des griffures, égratignures et des boutons qui grattent. Ceux-ci s’estompent et s’apaisent grâce à la douceur des couleurs.

Un bonhomme qui a mal à l’orteil et à la jambe. Celui-ci guérit grâce à des gros pansements, des cœurs et une baleine bleue réconfortante.

Atelier accompagné par la plasticienne Lucylle Mucy

Avec 360 années d'expérience à eux tous, ils attendent avec impatience la plasticienne. Quand elle leur demande quelle rézouderie ils pourraient imaginer, le silence est lourd... Alors elle propose : Qu'est ce que vous aimeriez peindre ? Les langues se délient.

Paulette a des envies de fleurs de toutes les couleurs, Raymond veut des lapins et des cerfs, Jeanine est d'accord pour du feuillage, quand à Martine, elle veut des oiseaux.

Les voilà parti pour le jardin d'Eden !

En quelques séances, Paulette est devenue la reine du vert parce que mélanger le jaune et le bleu de manière raffinée, c'est toute une cuisine. Jeanine s'est spécialisée en pointillisme. Martine a toujours travaillé avec le dessin à l'envers parce que çà change de l'endroit et que çà ouvre l'horizon avec de nouvelles perspectives tandis que Raymond a raconté ses histoires. Il y avait aussi le mari de Martine qui n'a jamais pris un pinceau mais aimait tant regarder.

Pour la dernière séance quand Dominique leur a dit et les rézouderies qu'est ce qu'on en fait, vous vous souvenez ? Pourrait-on imaginer les animaux parler ? Raymond a acquiescé : « A bas le remembrement ! Laissez nos nids tranquilles !. Martine a renchéri « Le cerf dirait : Toi l'humain, écarte toi de mon chemin ». Alors Voilà, c'est là !

Atelier accompagné par la plasticienne Dominique Drujon

Une douzaine d'enfants de 7 à 11 ans accueillis sur le temps périscolaire de l'aide aux devoirs sont invités à participer aux rézouderies.

Réfléchir aux problèmes du monde après une journée d'école dans les pattes, c'est usant mais se délecter de la peinture, ça c'est autre chose !

Il fallait du temps de mise en route mais quand il fallait s'arrêter, plus personne n'était d'accord et tous voulaient poursuivre.

C'est bon de peindre, de mettre de la couleur « défouloir » sur sa journée parfois compliquée, de créer sa palette.

Ils ont dessiné, écrit chacun un rêve personnel qu'un animal extraordinaire se charge d'apporter aux clowns. Licorne, dragon, requin, ourson et autres bestioles sont réunies dans 2 toiles collectives pour quelques suggestions...

Atelier accompagné par la plasticienne Dominique Drujon

Tour 4, ça discute des problèmes de ce monde.
Cathy pense à ses petits enfants et à la violence des réseaux à laquelle la jeunesse est exposée. La problématique qu'elle a soulevée emporte l'unanimité.

Le groupe est dynamique, des femmes pour la plupart qui sont heureuses de se retrouver. Elles ne se sentent pas capables de dessiner et de peindre. Et pourtant... Elles re-découvrent la peinture, la liberté de créer.

Elles sont à l'écoute et il y a beaucoup d'humour et d'amitié dans leur groupe. Elles acceptent de se laisser surprendre et jouent le jeu des propositions qui leur sont faites, elles osent.

Aujourd'hui, elles sont fières de leurs peintures, de ce qu'elles ont réalisé ensemble.

Stop à la violence sur les réseaux pour un monde plus doux à tous les petits enfants de ce monde.

Atelier accompagné par la plasticienne Dominique Drujon

Les clowns ont sollicité les adultes du quartier St Florent pour imaginer des rézouderies.
L'idée était une certaine "rézouderie" par des connections, comme des fils qui touchent tout le monde.

Celui qui envoie un clown fleur pour donner de l'espoir.
Celui qui souffle dans sa trompette pour envoyer de la joie.
 

Le clown qui rit et arrose le monde et se moque gentiment de celui qui veut faire croire qu'il est méchant...
La musique visible comme une véritable machine à "rézouder" les problèmes du monde.
Et puis, la plume, les bulles, cet oxygène qui fait vivre et sourire les clowns et qui nous permet de sourire, de rire...

Ateliers Adultes
Les mercredis matin au CSC Chemins blancs.

Accompagnement Mina Lagarde

Les élèves ont rézoudé des problèmes de plasticiens qui se mélangent les pinceaux, le cerveau, les couleurs.

Chaque toile propose 3 cadres.

Dans le cadre extérieur est écrit l'énoncé du problème,
Dans le second cadre le problème est peint
Et dans le cadre central le problème est rézoudé ! Ouf !

Accompagnement par Olivia Léonard